
Jeudi 27 novembre 2025
Jeudi, des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé la nomination d'un nouveau chef de junte, officialisant ainsi une prise de pouvoir par la force, amorcée après l'élection présidentielle.
Le haut commandement militaire a investi le général Horta Inta-A à la tête du gouvernement militaire, qui supervisera une période de transition d'un an, selon une déclaration diffusée à la télévision d'État.
« L'incapacité des acteurs politiques à endiguer la détérioration du climat politique a finalement conduit à l'intervention des forces armées », a déclaré Inta-A, qui était chef d'état-major de l'armée de terre jusqu'au coup d'État et proche allié du président déchu Umaro Sissoco Embaló.
On ignorait toujours où se trouvait Embaló jeudi. Il avait déclaré mercredi aux médias français avoir été arrêté par des soldats alors que des coups de feu retentissaient près du palais présidentiel.
L'opposition, quant à elle, a accusé Embaló d'avoir orchestré le coup d'État pour éviter une défaite à l'élection présidentielle de dimanche, qui s'annonçait très disputée.
La prise de contrôle militaire et l'arrestation présumée d'Embaló ont été « fabriquées » pour perturber les résultats électoraux attendus jeudi, selon son rival Fernando Dias, qui, comme Embalo, a affirmé avoir remporté le vote.Le Général N’Canha, désormais le nouvel homme fort du pays, a immédiatement pris les rênes du pouvoir et convoqué une réunion de crise avec ses nouveaux collaborateurs.
Dans les heures qui ont suivi le coup de force, les putschistes ont annoncé la suspension du processus électoral. Simultanément, des arrestations d’importantes figures politiques ont été signalées.
Selon des informations obtenues par Confidentiel Afrique, deux personnalités de premier plan, Fernando DIAS DA COSTA et Domingos Simoes Pereira, ont été interpellées par les militaires et conduites à la base aérienne.
Une source autorisée citée par Confidentiel Afrique rapporte un fait étonnant : alors qu'il était retenu à l'État-Major, le président Umaro Sissoco Emballo aurait pu passer des appels téléphoniques à des chefs d'État voisins.
Cette liberté de communication soulève des interrogations sur le degré de contrôle exercé par les putschistes menés par le Général Denis N’Canha. La raison pour laquelle les téléphones portables du président renversé n'ont pas été confisqués demeure une "grande interrogation" pour les analystes de la situation.

HAYE, Pays-Bas, 10 décembre 2025
Aujourd’hui, la Cour pénale internationale (CPI) se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée des droits de l’homme , un moment pour réfléchir à l’engagement universel pris en 1948 en faveur de la dignité de toutes les personnes.
En cette Journée des droits de l’homme, nous réaffirmons le lien essentiel entre justice et droits humains
Le thème de cette année, « Les droits humains, nos essentiels de tous les jours », rappelle une réalité fondamentale : les droits humains ne sont pas des notions abstraites. Ils constituent les conditions permettant aux individus et aux sociétés de vivre en sécurité, de participer librement et de poursuivre leurs aspirations. Ils sont le socle de communautés pacifiques et résilientes.
À la CPI, nous sommes chaque jour témoins des conséquences lorsque ces essentiels sont bafoués. Les crimes relevant de la compétence de la Cour, génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crime d’agression, représentent les atteintes les plus graves aux droits humains et à l’État de droit international. Par son mandat judiciaire, la Cour œuvre à assurer la responsabilité pour ces crimes, contribuant ainsi à la prévention de futures violations.
La promotion et la protection des droits humains exigent un engagement collectif et durable. Les États, les institutions et les individus ont chacun un rôle à jouer pour garantir que ces droits soient respectés dans la pratique. Le travail de la CPI s’inscrit dans cet effort global : offrir un cadre où les voix des victimes peuvent être entendues et où la loi est appliquée de manière impartiale et indépendante.
En cette Journée des droits de l’homme, nous réaffirmons le lien essentiel entre justice et droits humains. Un ordre international fondé sur le droit, ancré dans la responsabilité indispensable pour protéger les droits et la sécurité des générations présentes et futures. Ensemble, nous devons préserver les engagements qui forment la base de notre humanité commune.
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